PPI – Guide pratique pour comprendre les inhibiteurs de la pompe à protons

Vous avez sûrement entendu parler des PPI quand on parle de brûlures d’estomac ou de reflux. Ce sont des médicaments qui réduisent l’acidité de l’estomac en bloquant la pompe à protons. En pratique, ils sont très efficaces pour calmer les symptômes, mais il faut les utiliser correctement pour éviter les effets indésirables.

Quand et comment les prescrire

Les médecins recommandent les PPI pour des problèmes comme l’oesophagite, le reflux gastro-œsophagien sévère ou les ulcères gastriques. La dose habituelle varie de 20 à 40 mg par jour, selon le produit (Omeprazole, Esomeprazole, Pantoprazole, etc.). Le truc, c’est de ne pas les prendre plus longtemps que nécessaire : la plupart des traitements durent 4 à 8 semaines, sauf avis contraire.

Effets secondaires et interactions à surveiller

Comme tout médicament, les PPI ont leurs effets secondaires. Les plus fréquents sont maux de tête, diarrhée ou constipation. À long terme, on a observé un léger risque de carences en vitamine B12, en magnésium et d’infections digestives. Les PPI peuvent aussi interagir avec certains anticoagulants (warfarine), antifongiques (itraconazole) ou médicaments contre le VIH. Toujours vérifier la compatibilité avec votre pharmacien.

Si vous avez besoin d’un PPI sur le long terme, demandez à votre médecin de contrôler vos niveaux de magnésium et de B12 tous les six mois. Une alimentation riche en légumes verts, poissons et céréales complètes aide à compenser.

Pour ceux qui souhaitent limiter la prise de médicaments, il existe des alternatives naturelles : la réglisse déglycyrrhizinée, le gingembre, ou le vinaigre de cidre dilué avant les repas. Ces solutions ne remplacent pas un PPI en cas de reflux sévère, mais elles peuvent réduire la dose nécessaire.

En résumé, les PPI sont très utiles pour gérer le reflux, mais ils doivent être utilisés de façon raisonnée. Discutez avec votre professionnel de santé des raisons de votre traitement, de la durée prévue et des contrôles à faire. Ainsi, vous bénéficiez du soulagement tout en limitant les risques à long terme.

Lansoprazole : risque de fragiliser les os et d’aggraver l’ostéoporose ?
vicky herrera août, 2 2025

Lansoprazole : risque de fragiliser les os et d’aggraver l’ostéoporose ?

Analyse des preuves liant le lansoprazole aux troubles de la densité osseuse et à l’ostéoporose, avec conseils pratiques et alternatives.

Lire la suite