Lymphangioleiomyomatose (LAM) : comprendre la maladie et ses enjeux
Vous avez entendu parler de la LAM et vous vous demandez de quoi il s’agit exactement ? C’est une maladie rare qui touche surtout les femmes en âge de procréer. Elle attaque les poumons et parfois les reins, créant des kystes qui peuvent rendre la respiration difficile.
Le plus souvent, la LAM se révèle par un essoufflement qui augmente progressivement, surtout pendant l’effort. Certains ressentent une toux sèche persistante ou des épisodes de pneumothorax (collapse du poumon). Si vous avez déjà souffert d’une respiration sifflante sans raison claire, il vaut le coup d’en parler à votre médecin.
Symptômes et diagnostic
Outre l’essoufflement, on observe parfois des douleurs thoraciques, une perte de poids non intentionnelle ou des sanglots de sang dans les expectorations. Ces signes sont souvent confondus avec de l’asthme ou une bronchite, ce qui retarde le diagnostic.
Le diagnostic repose sur plusieurs examens. Un scanner thoracique haute résolution montre typiquement des kystes pulmonaires bien répartis. Le test sanguin à la recherche de la protéine VEGF‑D est très utile : des niveaux élevés pointent fortement vers la LAM. Dans certains cas, une biopsie du tissu pulmonaire peut être demandée.
Traitements et suivi
Il n’existe pas de cure définitive, mais des traitements permettent de stabiliser la maladie et de limiter les complications. Le mTOR‑inhibiteur sirolimus (Rapamune) est le plus prescrit ; il ralentit la croissance des kystes et améliore souvent la fonction respiratoire. Le dosage doit être surveillé régulièrement pour éviter les effets secondaires comme des infections ou des troubles de la cicatrisation.
Pour les pneumothorax récurrents, les médecins peuvent proposer une pleurodèse ou, dans les cas graves, une transplantation pulmonaire. La prise en charge des kystes rénaux se fait généralement par surveillance échographique, sauf si elles deviennent symptomatiques.
Au quotidien, pensez à adopter des gestes simples : éviter le tabac, pratiquer une activité physique adaptée (marche, natation douce) et consulter votre pneumologue au moins une fois par an. Un suivi régulier avec des examens d’imagerie permet de détecter les changements rapidement.
Enfin, le soutien psychologique joue un rôle clé. Vivre avec une maladie rare peut être angoissant, alors n’hésitez pas à rejoindre des groupes de patients ou à demander l’aide d’un professionnel. Vous n’êtes pas seul, et beaucoup de femmes apprennent à gérer la LAM tout en menant une vie active.
En résumé, la lymphangioleiomyomatose est une maladie pulmonaire rare mais bien prise en charge lorsqu’on la comprend rapidement. Gardez un œil sur les symptômes respiratoires, faites les examens recommandés et suivez les traitements adaptés. Ainsi, vous maximisez vos chances de garder une bonne qualité de vie.
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