Induction de l’ovulation : tout ce qu’il faut savoir

Vous avez du mal à tomber enceinte et on vous a parlé d’induction de l’ovulation ? Pas de panique, on décompose ça ensemble. L’induction, c’est simplement stimuler les ovaires pour qu’ils libèrent un ovule à un moment prévisible. Ça aide surtout les femmes qui n’ovulent pas naturellement ou qui ont un cycle irrégulier.

Pourquoi recourir à l’induction ?

Le corps ne produit pas toujours un ovule chaque mois. Certaines femmes ont le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), d’autres prennent des médicaments qui bloquent l’ovulation, ou encore le problème vient du stress. L’induction permet de déclencher l’ovulation à une date précise, ce qui facilite le suivi du rapport sexuel ou de la fécondation in vitro.

Les médicaments les plus courants

Le premier venu, c’est le clomifène citrate. Il bloque les récepteurs d’œstrogènes dans le cerveau, ce qui pousse l’hypophyse à libérer davantage de FSH et LH, les hormones qui font mûrir les follicules. La dose habituelle démarre à 50 mg/jour, pendant 5 jours au début du cycle. Si ça ne suffit pas, on augmente jusqu’à 150 mg.

Ensuite, il y a le letrozole, un inhibiteur d’aromatase. Il diminue la production d’œstrogènes et déclenche une réponse similaire au clomifène, mais souvent avec moins d’effets secondaires comme les bouffées de chaleur.

Pour les cas plus complexes, les gonadotrophines (FSH ou hMG) sont injectées directement. Elles offrent un contrôle précis, mais demandent une surveillance échographique et hormonale étroite.

Chaque médicament a ses avantages et ses inconvénients. Le clomifène est bon marché et bien étudié, le letrozole est moins susceptible de provoquer des changements d’humeur, et les gonadotrophines sont les plus puissantes mais aussi les plus coûteuses.

Quel que soit le traitement choisi, votre médecin devra vérifier votre taux d’œstrogènes, votre taille d’ovaire et le nombre de follicules avant de déclencher l’ovulation. Cette surveillance évite le risque de syndrome d’hyperstimulation ovarienne (SHO), où les ovaires gonflent trop.

Une fois le follicule mature, on donne un trigger (souvent hCG) pour provoquer la libération de l’ovule, généralement 36 à 38 heures avant le rapport sexuel ou la récupération d’ovocytes.

Les chances de grossesse varient selon l’âge, la cause d’infertilité et le traitement. En moyenne, le clomifène donne un taux de succès de 15‑20 % par cycle, tandis que les gonadotrophines peuvent atteindre 30 % chez les femmes de moins de 35 ans.

Quelques astuces pour booster vos chances : gardez un poids santé, limitez l’alcool et la caféine, et utilisez un test d’ovulation ou un suivi échographique pour choisir le meilleur moment pour le rapport.

Si vous avez des effets secondaires comme des bouffées, des maux de tête ou des saignements légers, informez votre médecin. Souvent, ajuster la dose suffit. En cas de douleurs abdominales intenses ou de gonflement sévère, cherchez immédiatement de l’aide médicale.

L’induction de l’ovulation est un outil puissant, mais elle ne garantit pas la grossesse à chaque tentative. Restez patiente, suivez les conseils de votre professionnel de santé et gardez une vision positive : chaque cycle vous rapproche de votre objectif.

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